Publié le 12 mai 2025

Pour le plaisancier déjà sensibilisé, la véritable navigation éco-responsable ne réside plus dans les intentions, mais dans la compréhension de l’impact systémique de chaque geste à bord.

  • Votre bateau génère des pollutions invisibles (bruit, lumière) qui perturbent activement la faune marine.
  • Un mouillage mal choisi ou une crème solaire inadaptée peuvent détruire des écosystèmes fragiles en quelques instants.

Recommandation : Adoptez une approche proactive en transformant votre bateau en un sanctuaire marin mobile, où chaque choix, de l’avitaillement aux vêtements, contribue activement à la préservation de l’océan.

Naviguer est une promesse de liberté, un dialogue intime avec l’immensité bleue. Pour le passionné de la mer, cette passion s’accompagne d’une conscience aiguë de la fragilité de cet écosystème. Nous savons tous qu’il ne faut pas jeter ses déchets par-dessus bord ou déverser ses huiles de moteur dans le port. Ces gestes relèvent désormais de l’évidence. Pourtant, l’empreinte écologique d’un bateau de plaisance est souvent plus profonde, plus insidieuse. Elle se niche dans des habitudes que l’on pense anodines, dans des produits que l’on croit inoffensifs, dans le bruit de nos moteurs et la lumière de nos feux de mouillage.

L’enjeu n’est plus de se contenter d’éviter le pire, mais de viser le meilleur. Et si la véritable clé n’était pas simplement de « moins polluer », mais de comprendre l’impact systémique de nos choix pour transformer activement notre pratique ? Cet article n’est pas une énième liste de bonnes intentions. C’est un manifeste pour le plaisancier qui veut devenir un véritable gardien de son sillage. Nous allons plonger au cœur des pollutions silencieuses, apprendre à mouiller avec la précision d’un biologiste, repenser notre gestion des déchets et même analyser l’impact de nos vêtements. Ensemble, explorons comment chaque décision à bord peut devenir un acte positif pour la préservation de la vie marine.

Pour vous guider dans cette démarche, cet article est structuré en plusieurs étapes clés, chacune abordant un aspect fondamental de la vie à bord. Vous découvrirez des solutions pratiques et des explications claires pour faire de chaque sortie en mer un exemple de respect et d’harmonie avec l’océan.

Votre bateau est une source de pollution silencieuse, voici comment y remédier

L’impact le plus évident est souvent celui que l’on voit, comme un sac plastique flottant à la surface. Pourtant, votre bateau génère des nuisances bien plus discrètes mais tout aussi dévastatrices. La première est la pollution sonore. Sous l’eau, le son se propage bien plus vite et plus loin que dans l’air. Le bruit constant de nos moteurs, sondeurs et générateurs crée un brouillard acoustique qui perturbe gravement la vie marine. Pour les cétacés, qui communiquent, chassent et s’orientent par l’écholocation, ce vacarme est catastrophique. Comme le souligne un rapport du Cerema sur les bruits anthropogéniques, cette cacophonie provoque un stress intense, modifie leurs routes migratoires et menace directement leur survie.

La deuxième est la pollution lumineuse. Un éclairage de pont trop puissant ou des feux de mouillage mal orientés la nuit perturbent les cycles de vie de nombreuses espèces. Le plancton, les tortues marines et les oiseaux marins dépendent des cycles naturels de lumière et d’obscurité pour se reproduire, se nourrir et migrer. L’utilisation de lumières LED de couleur ambrée, moins attractives pour la faune, et la limitation de l’éclairage au strict nécessaire sont des gestes simples mais efficaces pour rendre nos nuits en mer plus respectueuses. Chaque lumière éteinte est une invitation à la vie nocturne marine de reprendre ses droits.

La pollution sonore sous-marine affecte de manière significative le comportement et la physiologie des cétacés, entraînant des risques pour leur survie.

– Rapport du Ministère de la Mer, 2023, Pollution sonore sous-marine : quels impacts

En prenant conscience de ces pollutions invisibles, nous pouvons ajuster nos comportements. Couper le moteur dès que possible, choisir des équipements moins bruyants et maîtriser notre éclairage sont les premières étapes pour transformer notre bateau en un voisin discret et respectueux du monde sous-marin. C’est une question de silence et d’obscurité, deux ressources devenues précieuses pour la santé de l’océan.

Mouiller son ancre sans labourer les fonds marins, c’est possible

Le geste de jeter l’ancre est un symbole de quiétude, un moment où le temps se suspend. Pourtant, sous la surface, cette manœuvre peut être d’une violence inouïe. Une ancre qui dérape ou qui est jetée au hasard peut arracher en quelques secondes des dizaines d’années de croissance d’un herbier de posidonie. Ces prairies sous-marines ne sont pas de simples algues ; ce sont les poumons de la Méditerranée, des zones de nurserie pour d’innombrables espèces et des remparts naturels contre l’érosion côtière. L’impact de notre mouillage constitue notre empreinte benthique, une trace directe de notre passage sur le plancher océanique.

Heureusement, la technologie vient à notre secours pour éviter de laisser ces cicatrices. Des applications mobiles comme Donia sont de véritables alliées. Elles fournissent une cartographie ultra-précise de la nature des fonds marins, permettant de viser avec une grande exactitude les zones de sable et d’éviter ainsi les écosystèmes fragiles comme les herbiers ou le coralligène. Grâce à une meilleure réglementation et à ces outils, la pression du mouillage dans les herbiers a significativement baissé ces dernières années, prouvant que l’effort collectif porte ses fruits. Choisir son mouillage ne se fait plus au jugé, mais avec une connaissance précise de ce qui vit sous notre coque.

Ce paragraphe introduit le tableau comparatif des ancres écologiques, qui détaille les caractéristiques et avantages de différents modèles adaptés à des types de fonds spécifiques.

Comparaison des ancres écologiques pour différents types de fonds marins
Type d’ancre Caractéristiques Type de fonds Avantages
Ancre à vis Efficient pour fonds meubles, réversible Sable, vase Faible impact, fixation durable
Ancre soc de charrue Polyvalente, bonne tenue Sable, vase, roches Fiable, maniable
Ancre à grappin Bonne pour rochers et fonds irréguliers Rochers Efficace en terrains difficiles

L’utilisation de ces technologies et d’un matériel adapté transforme le mouillage en un acte de précision et de respect. Il s’agit de s’intégrer à l’environnement sans le perturber, de se poser délicatement plutôt que de s’agripper brutalement. Une ancre bien posée est la garantie de nuits tranquilles pour le plaisancier et pour la vie sous-marine.

Ce que deviennent vos déchets une fois passés par-dessus bord

L’idée de jeter un déchet en mer est aujourd’hui impensable pour la majorité des navigateurs. Mais qu’il s’agisse d’un objet tombé accidentellement ou d’un micro-déchet qui s’échappe, son voyage ne fait que commencer. Un simple mégot de cigarette, par exemple, ne se dissout pas. Il se fragmente en microplastiques, s’agrège à d’autres particules et devient un radeau pour des micro-organismes. Ingéré par le zooplancton, il pénètre alors le cycle de vie marin et entame une longue ascension dans la chaîne alimentaire, se concentrant dans les tissus des poissons, des oiseaux et des mammifères marins, pour finalement revenir, parfois, dans nos propres assiettes.

Le plastique est le coupable le plus médiatisé, mais il faut se méfier des fausses solutions. Comme le souligne Claire Dussud, chercheuse en biodégradation marine, les plastiques dits « biodégradables » le sont souvent dans les conditions très spécifiques d’un composteur industriel, pas dans l’eau froide et peu oxygénée des fonds marins. Ils y persistent pendant des décennies, se fragmentant et libérant des substances chimiques toxiques. Les conséquences sont désastreuses : on estime que 52% des tortues marines ont ingéré des débris plastiques, les confondant avec leurs proies et s’exposant à des contaminants comme les phtalates et les bisphénols.

Les plastiques dits biodégradables en compost industriel ne se dégradent pas nécessairement en milieu marin, où les conditions sont beaucoup moins favorables.

– Claire Dussud, chercheuse en biodégradation marine, Étude sur la biodégradabilité des plastiques en mer

Chaque objet à bord est un déchet potentiel. Cette réalité nous oblige à repenser radicalement notre consommation et notre gestion des ressources. Le seul déchet qui ne pollue pas est celui que l’on ne produit pas. Cette philosophie est le fondement de la navigation zéro déchet, une approche qui peut sembler radicale mais qui est en réalité pleine de bon sens et de bénéfices.

Zéro déchet en mer : la méthode pour survivre une semaine sans poubelle

Le concept de « zéro déchet » peut paraître intimidant sur un bateau, où l’espace est compté et l’autonomie cruciale. Pourtant, c’est justement cette contrainte qui en fait un avantage stratégique. Moins d’emballages, c’est moins de volume à stocker, moins de poids à transporter et, au final, plus de place pour l’essentiel. Comme le raconte un skipper expérimenté, ce qui commence comme une démarche écologique se transforme vite en une optimisation de l’organisation à bord. La clé du succès ne réside pas dans la privation, mais dans l’anticipation et la préparation, bien avant de larguer les amarres.

La première étape est un avitaillement « low-packaging ». Il s’agit de privilégier les produits en vrac, les fruits et légumes frais du marché local plutôt que les barquettes sous plastique, et d’utiliser ses propres contenants réutilisables. Cette démarche soutient l’économie locale et garantit des produits de meilleure qualité. Une fois à bord, une gestion rigoureuse s’impose : un espace pour les recyclables (compactés au maximum), un autre pour le compost (qui peut être un simple seau hermétique pour les déchets organiques), et une volonté de l’équipage de participer. Il ne s’agit pas d’une corvée, mais d’un nouveau rituel qui rythme la vie à bord et renforce la cohésion.

Une étude de cas a démontré qu’une équipe a réussi une croisière d’une semaine sans produire le moindre déchet non recyclable, grâce à une planification minutieuse de l’avitaillement et une gestion collective des restes. Cela prouve que l’objectif est tout à fait réaliste. L’idée est de créer un système en circuit fermé où tout ce qui est embarqué est soit consommé, soit composté, soit stocké pour être recyclé à terre.

Votre plan d’action : La gestion zéro déchet à bord

  1. Préparation : Avant de partir, privilégiez un avitaillement en vrac et avec un minimum d’emballages. Listez tout ce que vous embarquez.
  2. Stockage : Utilisez des contenants réutilisables (bocaux, boîtes hermétiques) pour conserver les aliments et éviter les sacs plastiques à usage unique.
  3. Tri sélectif : Mettez en place trois bacs distincts et clairement identifiés : un pour les recyclables (plastique, métal, carton), un pour le compost (déchets organiques) et un pour les déchets ultimes.
  4. Implication : Sensibilisez l’ensemble de l’équipage dès le départ. La réussite du zéro déchet est un effort collectif. Chaque membre doit savoir où et comment trier.
  5. Réduction à la source : Privilégiez les produits solides (savon, shampoing), les gourdes et les filtres à eau pour bannir les bouteilles en plastique.

La crème solaire qui protège votre peau mais tue l’océan

Se protéger du soleil en mer est une nécessité absolue. Le réflexe est simple : la crème solaire. Pourtant, chaque fois que nous nous baignons après en avoir appliqué, nous libérons dans l’eau un cocktail chimique dont l’impact est dévastateur. Certains filtres UV, comme l’oxybenzone et l’octinoxate, sont de véritables poisons pour les écosystèmes marins. Des études ont montré que même à des concentrations infimes, ces substances provoquent le blanchissement des coraux, en perturbant leur cycle de reproduction et en les rendant plus vulnérables aux maladies. Quand on sait que ce sont entre 4 000 et 14 000 tonnes de crème solaire qui se déversent chaque année dans les zones de récifs coralliens, on mesure l’ampleur du désastre.

Même de très faibles doses de crème solaire peuvent provoquer le blanchissement des coraux, mettant en danger leurs populations et les écosystèmes marins.

– Expert en écotoxicologie marine, Ceningan Dive Center

La solution n’est pas de renoncer à la protection, mais de la repenser. La première alternative est de choisir des crèmes solaires dites « reef-safe », qui utilisent des filtres minéraux (oxyde de zinc, dioxyde de titane) non-nanométriques. Ces particules restent à la surface de la peau et ne sont pas toxiques pour le corail. Elles sont une bien meilleure option, mais la solution la plus écologique reste de réduire drastiquement la quantité de crème nécessaire.

C’est là qu’intervient la protection physique. Les vêtements anti-UV (lycras, t-shirts, chapeaux) certifiés UPF 50+ bloquent plus de 98% des rayons du soleil. En couvrant la majeure partie du corps avec un textile adapté, on limite l’application de crème aux seules zones exposées comme le visage, les mains et les pieds. C’est une solution doublement gagnante : elle offre une protection plus fiable et constante que la crème, qui perd de son efficacité avec la transpiration et les baignades, tout en préservant la santé des écosystèmes marins. C’est le choix le plus simple, le plus sain et le plus respectueux.

Pousser son moteur à fond est la meilleure façon de l’user prématurément

En plaisance, la tentation de pousser la manette des gaz est grande pour rallier plus vite le prochain mouillage. Cependant, cette habitude a un double coût : pour la planète et pour votre portefeuille. La consommation de carburant d’un bateau n’est pas linéaire, elle est exponentielle. Passer de 5 à 7 nœuds peut doubler votre consommation et, par conséquent, vos émissions de CO2 et autres polluants. Naviguer au régime moteur optimal, souvent autour de 70-80% de la puissance maximale, permet de trouver le meilleur compromis entre vitesse et efficacité. C’est une navigation plus douce, plus silencieuse et infiniment moins polluante.

De plus, un moteur constamment sollicité à haut régime s’use beaucoup plus vite. Les contraintes mécaniques et thermiques augmentent, accélérant la dégradation des composants et augmentant le risque de pannes. Un plaisancier ayant installé un moniteur de consommation numérique a pu visualiser en temps réel l’impact de sa vitesse, l’aidant à adopter une conduite plus souple et à réduire son empreinte écologique de manière significative. Ces outils technologiques sont d’excellents éducateurs, transformant des concepts abstraits en données concrètes et actionnables.

L’entretien régulier est l’autre pilier d’une motorisation responsable. Un moteur bien réglé, avec des filtres propres et une huile de qualité, non seulement consomme moins et dure plus longtemps, mais il rejette aussi beaucoup moins de particules polluantes dans l’air et dans l’eau. Comme le rappelle un expert en motorisation marine, « l’entretien régulier du moteur réduit non seulement les pannes, mais diminue également les émissions polluantes ». C’est un investissement pour la tranquillité d’esprit et pour la santé de l’océan. La meilleure performance n’est pas la plus grande vitesse, mais la plus grande durabilité.

Le coton, ce faux ami qui vous garde humide et vous donne froid

Sur un bateau, le choix des vêtements n’est pas qu’une question de confort, c’est aussi un enjeu écologique. Le coton, souvent perçu comme une fibre naturelle et saine, est en réalité peu adapté à l’environnement marin. Il absorbe l’humidité et la retient, ce qui non seulement procure une sensation de froid désagréable mais met aussi très longtemps à sécher. Les vêtements techniques en fibres synthétiques comme le polyester ou le polyamide semblent alors être la solution idéale : ils sont légers, respirants et sèchent rapidement. Cependant, ils cachent un problème majeur : à chaque lavage, ils relâchent des milliers de microfibres de plastique. Des études ont montré que jusqu’à 700 000 microfibres peuvent être libérées par une seule polaire lors d’un cycle en machine. Ces particules, trop petites pour être filtrées par les stations d’épuration, finissent leur course dans l’océan, où elles intègrent la chaîne alimentaire.

L’analyse du cycle de vie complet d’un équipement nautique révèle que son impact ne se limite pas à l’usage. La production de ces textiles synthétiques est énergivore et utilise des produits chimiques perfluorés (PFC) pour l’imperméabilisation, qui sont des polluants persistants. La fin de vie de ces vêtements pose également problème, car ils sont rarement recyclables.

Alors, quelle est l’alternative ? Heureusement, la nature offre des solutions performantes et bien plus respectueuses. La laine mérinos est une fibre exceptionnelle pour la navigation : elle est thermorégulatrice (tient chaud même humide), naturellement anti-bactérienne (limite les odeurs) et biodégradable. D’autres fibres végétales comme le chanvre ou le Tencel™ (une fibre issue de la pulpe de bois) sont également d’excellentes options durables. En privilégiant ces matières, en achetant des vêtements de seconde main ou en investissant dans des pièces de qualité conçues pour durer et être réparées, nous pouvons considérablement réduire l’empreinte microplastique de notre garde-robe de marin.

Le choix de nos équipements est une facette de notre préparation. L’autre, tout aussi essentielle, est celle de notre nourriture et de nos provisions. Un avitaillement bien pensé est le pilier d’une navigation sereine, et nous allons voir comment le rendre également durable.

À retenir

  • La navigation éco-responsable va au-delà de la gestion des déchets visibles et inclut la réduction des pollutions sonores et lumineuses.
  • Des outils technologiques comme l’application Donia permettent un mouillage de précision qui préserve les herbiers marins et les fonds fragiles.
  • La meilleure protection solaire est physique (vêtements anti-UV), réduisant la pollution chimique qui cause le blanchissement des coraux.

L’avitaillement réussi : le secret d’une croisière sans stress et sans faim

L’avitaillement est souvent perçu comme une corvée logistique avant le départ. Pourtant, c’est une formidable opportunité de lier notre voyage en mer à la richesse des terroirs que nous visitons. Plutôt que de remplir les coffres de produits industriels sur-emballés, l’avitaillement conscient consiste à privilégier les circuits courts et les produits locaux à chaque escale. C’est la démarche du « circuit-court du ponton » : se renseigner sur les jours de marché, aller à la rencontre des pêcheurs locaux, découvrir les producteurs de fruits et légumes de la région. Cette approche a de multiples bénéfices : elle garantit des produits frais et de qualité, soutient l’économie locale et réduit considérablement notre production de déchets.

Cette philosophie s’étend également à la pêche de loisir. Si vous aimez pêcher à bord, adoptez une approche durable. Cela signifie se renseigner sur les réglementations locales, respecter les tailles minimales de capture pour permettre aux espèces de se reproduire, et cibler des espèces non menacées. Des guides de pêche durable existent pour aider les plaisanciers à faire les bons choix et à utiliser des techniques à faible impact.

En planifiant les menus à l’avance en fonction des produits de saison et en calculant les quantités au plus juste, on évite le gaspillage alimentaire, qui est une source de pollution organique et un non-sens économique. Un avitaillement réussi est celui qui nourrit l’équipage tout en nourrissant le lien avec les territoires et la mer. C’est le secret d’une croisière non seulement sans stress et sans faim, mais aussi riche de sens et d’authenticité.

Devenir un plaisancier éco-responsable est un voyage en soi, une navigation vers une pratique plus consciente et plus respectueuse. L’étape suivante consiste à mettre en pratique ces conseils et à les adapter à votre propre bateau et à vos habitudes de navigation.

Rédigé par Léa Vasseur, Biologiste marine de formation et navigatrice engagée, Léa consacre ses navigations à l'étude et à la préservation des écosystèmes côtiers depuis 8 ans. Elle est spécialisée dans les pratiques de navigation à faible impact environnemental.